Noël et jour de l’an

Âmes Divines et Aimantes,

Que les plus belles bénédictions de Dieu et des maîtres soient sur vous tous. Je saisis l’opportunité de prier pour vous et de vous envoyer mes meilleurs vœux à l’occasion de Noël et du Nouvel An. Cette semaine, nous disons au revoir à 2017 et bienvenue à la nouvelle année, 2018.

Habituellement, nous utilisons le mot « joyeux » avec Noël, et nous utilisons le mot « heureux » pour la nouvelle année. Joyeux signifie enjoué et vif, et heureux se réfère à un sentiment de contentement et de plaisir. Le passé et le futur reposent sur le présent. Hier et demain dépend d’aujourd’hui. Cela signifie que nous devons être conscients de la façon dont nous passons chaque moment de notre vie. Un moment devient une seconde, une minute, une heure, un jour, une semaine, un mois, une année et une vie entière. Si nous gaspillons un seul instant, nous avons finalement gaspillé nos vies. Dans la chaîne de la vie, quand un lien est faible, cela peut rendre toute la vie faible. Comment pouvons-nous être joyeux et heureux à chaque instant?

La première clé du bonheur est d’éviter de chercher des fautes chez les autres. L’année dernière, nous avons décidé d’essayer d’être libre de notre nature à chercher les fautes, et maintenant nous pouvons évaluer comment nous avons réussi. La deuxième clé du bonheur est de ne pas juger les autres. Les fautes et les jugements sont les deux faces d’une même pièce. La vie est occupée à discuter des gens, des événements, et même de nos vêtements ou de notre nourriture. Nous n’hésitons jamais à critiquer les autres et à les juger. Si nous avions le pouvoir, nous n’hésiterions pas à punir les autres de nombreuses façons. Ce jeu karmique sans fin rend la vie misérable. Où est le bonheur?

La troisième clé du bonheur à vie est d’apporter des sourires aux visages des autres. Swami Vivekananda a dit: «Si vous ne pouvez pas aider les autres avec vos deux mains, priez pour eux et bénissez-les avec vos deux mains.» Si nous ne pouvons pas aider les autres, au moins nous ne devrions pas les blesser. Les maîtres disent que les mains qui aident et servent sont plus saintes que les lèvres qui chantent. Nous devrions saisir toutes les occasions pour permettre des sourires sur les visages des autres avec notre attitude compatissante, affectueuse et serviable. Cela va créer plus de bonheur dans nos vies. Celui qui est sincère et travailleur n’est jamais triste ou déprimé.

Nous devons apprendre à utiliser chaque moment de notre vie. Nous devrions toujours connaître nos amis et ennemis. Il n’y a pas de plus grand ennemi que la paresse et la procrastination et pas plus grand ami que l’effort. Le temps précieux est gaspillé par la paresse et la procrastination. Nous devrions être prudents, précautionneux et conscients.

Je veux conclure avec les mots d’un saint de l’Himalaya. Il m’a dit dans ma jeunesse quand j’errais dans les vallées himalayennes, beta, vyast raho our mast raho: « Mon enfant, tiens-toi occupé et actif, et en même temps joyeux. » Il est resté dans mon cœur comme un mantra.

Encore une fois à l’occasion de cette semaine divine, je prie Dieu de nous donner la force de nous libérer de nos faiblesses et de nos aberrations, et de rendre chaque instant fécond et productif, non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour les autres.

Je vous souhaite à tous un Joyeux Noël et une Bonne Année.

Avec amour,

Prajnanananda